retour d’expérience

C’est ensemble que nous partons à l’aventure lors des ateliers.
L’aventure de quitter nos habitudes, nos réactions répétitives, et d’entrer dans l’innocence de notre coeur retrouvé. Voici nos retours d’expériences, pépites qui témoignent des balises rencontrées, des découvertes qui libèrent, des  défis à relever, de l’amour qui s’infuse.

  • « Pendant le temps de silence, des souvenirs de situations bouleversantes sont venus à moi mais je les ai vu avec un regard plus apaisé. J'ai retenu qu'il n'y a que le moment présent qui est important et que l'instant d'après est nouveau et autre. Accéder au royaume est subtil et une question d'équilibre. »

  • « Nous avons tous été touchés par nos propres archives. On peut voir ce qui se passe dans une situation et pourtant ne pas pouvoir ou ne pas vouloir changer et aller dans sa fenêtre. J’ai mieux palpé mon ruminement intérieur et la place qu’il prend. S’accepter tel que je suis et faire un choix, soit de continuer soit de m’arrêter »

  • « j'ai vécu des moments hors du temps, des méditations plus tranquilles, des moments de silence intérieur - une descente dans le monde des pensées - Mon effacement derrière mon visage - De l'agacement et du désespoir de me voir collée au personnage et de ne pouvoir faire autrement. si je me rends compte que je scotche c'est déjà que je déscotche, même si tous les symptômes du personnage sont là (émotions, réactions) - une clé pour moi est la prise de conscience que ce qui est est la vie, même une réaction, que c'est comme ça, et le refuser nous éloigne du Royaume. »

  • « l’Ami c’est le miroir, c’est celui qui pointe le Royaume, c’est celui à travers qui je peux me voir. L’Ami est ouvert à tout, à tous, tout le temps. L’autre, c’est moi-même. Se déposer tels que nous sommes dans l’acceptation de ne pas vouloir changer ni soi ni l’autre. Rester là... Accepter de voir tous les refus. Observer les refus, l’orgueil, l’arrogance. La peur est mémoire, la souffrance n’est qu’une pensée. »

  • « Rester dans l’instant premier. Ne pas chercher à saisir l’instant premier ou l’instant un. Y rester à chaque instant sans en faire une histoire après... Se voir faire en train de chercher à raKraper l’instant un pour faire vivre le passé...Le passé n’existe pas. Voir toutes les remises en scène que l’on met en place pour que le moi ait l’impression d’exister. Rester là, c’est avoir conscience que l’on n’a pas le pouvoir, on est vécu, tout se passe sans que l’on ait la main. Accepter. Avoir vu que ça tient compagnie d’animer les autres.

  • « Expérience d’un grand calme qui s’installe et d’une frustration que ce ne soit pas plus fort que cela. La prise de conscience est jubilatoire. Expérience de la dilatation. Le Royaume ne part pas, il est, il est là en nous. Cela prend vie en soi quand on meurt à soi-même. C’est le fil du rasoir. Ça n’est pas lui qui s’efface. On y est ou pas, mais le royaume est là tout le temps. »

  • « Je vais être vigilante en présence de l'autre et le choisir avant de me choisir. Je vais essayer de retrouver la présence qui m'a habitée pendant ces 2 jours, prendre le temps de me poser. Je vais accepter celle que je suis sans vouloir l'inaccessible étoile... »

  • « Très parlante et aidante la comparaison de notre fonctionnement, avec le recours permanent et automatique à notre salle des archives (plusieurs étages d’archives). Rien de nouveau ne peut en sortir. Les salles des archives de chacun d’entre nous communiquent immédiatement, avant même que nous nous en apercevions. Nous ne cherchons des solutions qu’à partir de nos archives.  »

  • « J'ai retenu l'importance des pratiques par le corps : le fil qui tire le nombril en arrière me ramène à ma profondeur. La fenêtre, me ramène dans l’espace du cœur : le champ de vision s’élargit, c’est immobile à l’intérieur, l’accueil est possible. »

  • «  L'aspiration à être ouvert à la nouveauté me motive. Se mettre au service du OUI aussi. Et puis accepter ses limites pour pouvoir recevoir sans jugement, sans classification, aimer à en perdre la réaction. »

  • «  Les pensées ne m’amèneront jamais la solution (en dehors des questions pratiques) La solution se présente quand j’arrête de la chercher. Je ne peux voir, et écouter l’autre que si je disparais. »

  • « J'ai découvert que ce qui était pour moi une évidence : les hommes sont violents par nature, n'est pas forcément vrai et que je peux mettre cette habitude de pensée en doute. Je reconnais et j'accepte qu'aucun changement ne peut venir de mes pensées. J'ai découvert que peut-être je ne faisais pas assez de compliments à mes proches. J'ai appris à être attentive à la différence entre l'état réel de mon corps et ce que j'en pense. »

« Le moi tente l’ascension tout emprunt d’altiÈre fiertÉ Il brulera ses ailes imaginÉes comme Icare consommÉ par sa passion. »

— F.

AMOUR

« Mon Amour

Voici enfin venu ce temps
Tant espéré du retour dans la paix
Dans la lumière de cœur.
Un cœur ouvert qui laisse alors couler
Sa douceur éternelle.
Les frissons ont frôlé et comme électrisé
Tout ce corps fatigué d’avoir tant résisté
De s’être contracté, figé, anesthésié ;
La gorge s’est serrée, broyée par l’émotion
Aux portes de l’Amour qui tendrement s’est glissé.
Une larme est montée, elle est née, s’est montrée
Et doucement, a coulé…
Inondant ce visage intérieur, retourné
Regardant en lui-même le reflet de son Ame
Qui l’appelle et l’implore.

Mon Amour, accepte de te laisser glisser, envahir, embraser
Consume toi entière, disparais
Sens ce visage fondre…
Lâche tes certitudes, tes combats,
Tes défenses et toutes tes résistances
Et laisse - toi toucher par la Grâce éternelle
Qui t’a toujours bercée, ne te quittant jamais
Qui t’a toujours aimée,
Et qui est là, lovée en toute quiétude
Au cœur de ton Je suis
Dans l’immobilité et la béatitude

Je suis

Et, je m’incline.. »

— C.